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Les experts du secteur immobilier semblent unanimes : les conséquences du coronavirus sur la branche immobilière varieront passablement d’un segment à un autre. En revanche, globalement, comme l’indique une récente étude du Crédit Suisse, le marché immobilier helvétique ne s’écroulera pas face à la crise.

Le segment de l’habitation de luxe risque cependant d’y perdre quelques plumes tout comme celui des locaux commerciaux, des surfaces de bureau ou encore des bâtiments locatifs pour lesquels une baisse temporaire de la demande devrait être observée. Par conséquent, les locataires risquent d’être les grands gagnants en 2020 avec une baisse des nouveaux loyers estimés de 1,5 à 2% cette année.

Le cabinet de conseil Wüest & Partner estime quant à lui que les transactions pour des biens d’investissement diminueront également, en particulier pour les biens immobiliers commerciaux ou artisanaux, plus vulnérables que les immeubles d’habitation au risque plus faible et comparativement toujours attrayant avec de faibles taux d’intérêt.

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